- Manon Silberstein
- 17 mars
- 11 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 avr.
Vous avez une excellente idée et rêvez de créer une start up ? Vous avez ressenti une vague d’inspiration, un élan d’énergie, et vous êtes prêt à concrétiser votre idée ? Avant de vous laisser emporter par cet enthousiasme pour votre projet, il est essentiel de planifier soigneusement afin de garantir son succès. C’est là qu’une checklist pour savoir comment créer une start up peut vous être utile.
Au fur et à mesure que vous passez de l’idée au lancement, vous devrez répondre à quelques questions importantes : De combien de financement de départ avez-vous besoin ? Qui s’occupera de la comptabilité ? Comment créer un site internet d’entreprise à la fois beau et fonctionnel pour votre marque ?
Si vous êtes prêt à trouver les réponses, lisez la suite. Utilisez cette checklist de démarrage comme une liste personnelle de tâches à accomplir. Cochez toutes ces étapes, et vous serez sur la bonne voie pour créer une start up florissante.
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Qu’est-ce qu’une start up : définition
Une start up est une jeune entreprise innovante, souvent dans le domaine des nouvelles technologies, qui cherche à développer rapidement un produit ou un service scalable. De l’anglais “scale”, un produit scalable a une capacité à se développer très vite en réalisant des économies d’échelle. La définition d’une start up repose sur sa capacité à innover, sa recherche d’un modèle économique pérenne et son ambition de croissance rapide. Pour se développer, elle s’appuie souvent sur des financements externes, tels que le capital-risque ou les investisseurs privés.
Qu’est-ce qu’une start up : les caractéristiques
Une start up se distingue des entreprises traditionnelles par son approche innovante et sa volonté de croissance rapide. Contrairement aux structures établies, elle évolue souvent dans un environnement incertain, cherchant à développer un modèle économique scalable et rentable. Son fonctionnement repose sur une forte culture entrepreneuriale, une grande agilité et un recours fréquent à des financements extérieurs. Voici les principales caractéristiques d’une start up :
L’innovation au cœur du projet
Propose un produit ou un service nouveau ou amélioré
Exploite les nouvelles technologies pour se différencier
Répond à un besoin mal ou non satisfait sur le marché
Un modèle économique scalable
Capacité à croître rapidement sans coûts proportionnels à l’expansion
Recherches constantes pour optimiser la rentabilité
Possibilité d’atteindre un marché large, voire mondial
Une forte incertitude
Doit tester et valider son marché avant d’être rentable
Risques élevés liés à l’innovation et à la concurrence
Nécessité de s’adapter rapidement en fonction des retours clients
Un besoin en financement externe
Recherche d’investisseurs (business angels, capital-risque)
Levée de fonds pour accélérer le développement
Dépendance aux subventions ou aux incubateurs au début
Une culture d’entreprise dynamique
Esprit entrepreneurial et prise d’initiative encouragée
Flexibilité et adaptation rapide aux changements
Équipe réduite et polyvalente avec une forte implication
Une start up repose donc sur un équilibre entre innovation, agilité et recherche de financement pour assurer son développement et sa pérennité.
Votre checklist ultime pour créer votre start up
Avant de vous lancer, il est essentiel de poser des bases solides pour votre start up. Cela commence par une réflexion approfondie sur votre idée d’entreprise, en vous assurant qu’elle répond à un besoin réel et qu’elle a un potentiel de marché. Voici les étapes clés à suivre pour concrétiser votre projet :
1. Affiner votre idée de start up
La première étape pour créer une start up consiste à trouver une idée. Souvent, les entreprises les plus prospères sont motivées par une passion personnelle. Si vous êtes passionné par les projets de rénovation, vous pourriez envisager de créer une start up de services de bricolage. Si vous passez 90 % de votre temps libre à faire du sport, ouvrir votre propre salle de sport pourrait être une excellente option.
Une fois votre idée trouvée, vous devez vous assurer qu’elle a un réel potentiel commercial. Pour cela, plongez-vous dans une étude de marché approfondie. Analysez la taille potentielle du marché dans votre niche. Renseignez-vous sur vos concurrents potentiels et interrogez d’éventuels clients pour comprendre pourquoi ils privilégient certains produits ou services.
Si vous créez un produit totalement nouveau, développez un prototype à tester. Ensuite, utilisez toutes ces informations pour définir votre proposition de valeur unique (c'est-à-dire ce qui fait ressortir votre entreprise par rapport à la concurrence).
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2. Rédiger votre business plan
Faire un business plan est sans doute l’une des étapes les plus importantes de votre checklist pour créer une start up. Ce document servira de feuille de route pour la création de votre société, incluant des détails sur vos objectifs, vos stratégies et vos projections financières. Vous partagerez votre business plan avec des investisseurs, des banques et des partenaires potentiels afin de gagner leur confiance, ce qui signifie qu’il doit être convaincant et percutant.
Vous pouvez rédiger un plan d’une page pour donner un aperçu rapide de votre entreprise, ou bien un document plus précis qui entre dans les détails. Peu importe le format choisi, votre business plan doit inclure toutes les bases nécessaires pour lancer une entreprise, y compris les éléments suivants :
Résumé exécutif : Fournissez une vue d’ensemble concise de votre plan, incluant un résumé de votre entreprise et de ses objectifs.
Description de l’entreprise : Incluez le nom de votre entreprise, votre mission et des objectifs plus détaillés.
Produits ou services : Élaborez une liste de vos offres, preuves de concept et stratégies de tarification.
Analyse de marché : Présentez une vue d’ensemble de votre marché potentiel, votre audience cible et vos concurrents.
Plan marketing et opérationnel : Expliquez comment vous atteindrez vos clients et ferez grandir votre marque.
Gestion et organisation : Décrivez la structure de votre entreprise ou incluez un organigramme.
Projections financières : Faites le point sur vos coûts de démarrage, vos prévisions de ventes et les financements nécessaires.
Annexes : Si vous avez des documents supplémentaires, insérez-les dans cette section.
Votre business plan sera vivant et évolutif, il est donc important de le réviser et de le mettre à jour régulièrement, avant et après le lancement de votre entreprise.
3. Définir la structure juridique de votre start up
Lorsque vous créez une start up, choisir le bon statut juridique est une étape cruciale. Chaque statut présente des spécificités en termes de nombre d’associés, de responsabilité, de capital social, de régime fiscal et de protection sociale. Voici un aperçu des principales formes juridiques :
1. L’Entreprise Individuelle (EI)
Nombre d'associés : Un seul.
Responsabilité : Limitée aux biens professionnels.
Capital social : Aucun capital social requis.
Régime fiscal : Impôt sur le revenu (IR), avec option pour le régime micro-fiscal.
Régime social : Travailleurs Non Salariés (TNS).
2. L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL)
Nombre d'associés : Un seul.
Responsabilité : Limitée aux apports.
Capital social : Pas de minimum requis.
Régime fiscal : IR ou option pour l’Impôt sur les Sociétés (IS).
Régime social :
Gérant associé unique : TNS.
Gérant non associé : Assimilé salarié.
3. La Société à Responsabilité Limitée (SARL)
Nombre d’associés : Minimum 2.
Responsabilité : Limitée aux apports.
Capital social : Pas de minimum requis.
Régime fiscal : IS, avec option pour l’IR pendant les 5 premières années.
Régime social :
Gérant majoritaire : TNS.
Gérant minoritaire : Assimilé salarié.
4. La Société par Actions Simplifiée (SAS)
Nombre d’actionnaires : Minimum 1.
Responsabilité : Limitée aux apports.
Capital social : Pas de minimum requis.
Régime fiscal : IS, avec option pour l’IR pendant les 5 premières années.
Régime social : Assimilé salarié.
5. La Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU)
Nombre d'actionnaires : Un seul.
Responsabilité : Limitée aux apports.
Capital social : Pas de minimum requis.
Régime fiscal : IS, avec option pour l’IR pendant les 5 premières années.
Régime social : Assimilé salarié.
6. La Micro-Entreprise
Nombre d’associés : Un seul (sous forme d’EI ou d’EURL).
Responsabilité : Limitée pour l’EI.
Capital social : Aucun capital requis.
Régime fiscal : IR avec régime micro-fiscal simplifié.
Régime social : TNS (selon le statut choisi : EI ou EURL).
Chaque statut présente des avantages et des inconvénients. Il est donc essentiel de bien réfléchir à votre projet, à votre tolérance au risque et à vos besoins fiscaux et sociaux avant de faire votre choix.
Découvrez plus de détails sur les différentes formes juridiques d'entreprise grâce à notre article.
4. Enregistrer sa start up auprès des autorités compétentes
Lorsque vous décidez de créer une start up, il est essentiel de formaliser votre projet en enregistrant votre entreprise auprès des autorités compétentes. Cette étape vous permet d’exercer votre activité en toute légalité et de bénéficier de plusieurs avantages.
Pourquoi enregistrer votre start up ?
L’enregistrement de votre start up vous offre de nombreux bénéfices :
Une protection juridique : Une start up enregistrée bénéficie d’un cadre légal clair, renforçant sa crédibilité et limitant les risques de litiges.
Une limitation de votre responsabilité personnelle : Selon le statut juridique choisi, votre patrimoine personnel peut être protégé en cas de difficultés financières.
Une protection de votre marque : L’immatriculation garantit l’exclusivité de votre nom commercial et de votre identité visuelle, évitant ainsi toute utilisation frauduleuse.
Des avantages fiscaux : Certaines structures permettent d’optimiser la fiscalité de votre start up, notamment via des exonérations ou des crédits d’impôt.
La possibilité d’embaucher des employés : Une start up immatriculée peut légalement recruter du personnel et s’acquitter des obligations sociales et fiscales correspondantes.
Un accès facilité aux financements : Les investisseurs et les banques préfèrent financer des entreprises enregistrées, ce qui facilite la levée de fonds et l’obtention de prêts.
Comment enregistrer votre start up ?
Les démarches varient en fonction du pays et du statut juridique choisi. En France, voici les principales étapes pour créer une start up et l’enregistrer officiellement :
Choisir le statut juridique : EI, EURL, SARL, SAS, SASU… Chaque forme juridique a ses spécificités et impacte votre fiscalité, votre responsabilité et votre mode de gestion.
Rédiger et déposer les statuts (si nécessaire) : Pour les structures comme la SAS ou la SARL, la rédaction des statuts est obligatoire et définit les règles de fonctionnement de la start up.
Obtenir un numéro SIRET : Ce numéro unique d’identification est délivré par l’INSEE après l’immatriculation.
S’immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ou au Répertoire des Métiers (RM) selon l’activité exercée.
Déclarer votre activité auprès des impôts pour obtenir un régime fiscal adapté à votre start up.
Souscrire une assurance professionnelle si nécessaire, notamment pour les secteurs réglementés.
Pour créer une start up il faut s’enregistrer correctement afin de sécuriser son activité, d’accéder à des avantages fiscaux et financiers, et d’assurer son bon développement sur le long terme.
5. Trouver un financement
Si vous avez suivi toutes les étapes jusqu’ici, vous devriez savoir combien d’argent est nécessaire pour créer une start up. Il est maintenant temps de trouver ces fonds. Si vous avez suffisamment d’économies personnelles pour vous lancer, ou si vous avez plusieurs sources de revenus, vous n’aurez peut-être pas besoin de financement supplémentaire.
Mais ne vous inquiétez pas si vous n’avez pas les fonds nécessaires à portée de main. De nombreuses options s’offrent aujourd’hui à vous pour générer des financements. Vous pouvez explorer des prêts et subventions proposés par des organisations comme les agences pour le soutien aux petites entreprises, ou encore obtenir un prêt professionnel auprès d’une banque locale. Les investisseurs providentiels et le capital-risque représentent également deux sources potentielles de financement, particulièrement pour les start ups ou les entreprises prêtes à céder une part de leur capital en échange d’un investissement. Le crowdfunding est une autre option, qui s’appuie sur des plateformes comme Kickstarter ou Indiegogo pour collecter des fonds auprès de particuliers souhaitant soutenir votre nouvelle entreprise.
Découvrez les meilleurs sites de crowdfunding grâce à notre article.
6. Obtenir votre numéro SIRET
Lorsque vous décidez de créer une start up, l'obtention d'un numéro SIRET est une étape essentielle pour officialiser votre entreprise et débuter votre activité en toute légalité. Le SIRET (Système d'Identification du Répertoire des Établissements) est un identifiant unique attribué à chaque entreprise en France par l'INSEE. Il permet de distinguer votre start up auprès des administrations, des clients et des partenaires commerciaux.
Pourquoi obtenir un numéro SIRET ?
L’attribution d’un numéro SIRET est obligatoire pour toute entreprise, quelle que soit sa taille ou son secteur d’activité. Il vous permet notamment de :
Exercer votre activité légalement : Sans numéro SIRET, vous ne pouvez pas facturer vos clients ni déclarer vos revenus.
Ouvrir un compte bancaire professionnel : De nombreuses banques exigent un numéro SIRET pour ouvrir un compte dédié à votre entreprise.
Souscrire à des assurances professionnelles : Certaines professions imposent des assurances spécifiques, qui nécessitent un numéro SIRET.
Bénéficier d’aides et de subventions : L’immatriculation vous permet d’accéder à des dispositifs d’aide au développement des start ups.
Comment obtenir un numéro SIRET pour votre start up ?
L’obtention d’un SIRET se fait automatiquement après l’immatriculation de votre entreprise auprès des organismes compétents :
Déclarer votre activité : L’enregistrement de votre start up doit être effectué auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent :
URSSAF pour les auto-entrepreneurs.
Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) pour les entreprises commerciales.
Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) pour les activités artisanales.
Greffe du tribunal de commerce pour les sociétés (SAS, SARL, etc.).
Recevoir votre numéro SIRET : Une fois votre dossier validé, l’INSEE vous attribue un numéro SIRET. Ce processus prend généralement quelques jours à quelques semaines.
Vérifier l’inscription sur les registres officiels : Vous pouvez retrouver votre SIRET sur le site Infogreffe ou via le répertoire des entreprises.
Une fois votre start up enregistrée et votre numéro SIRET obtenu, vous êtes officiellement prêt à démarrer votre activité, facturer vos clients et développer votre projet en toute conformité avec la réglementation.
7. Créer un site internet pour faire connaître votre start up
À l’approche de la date de lancement de votre start up, vous devrez concentrer vos efforts sur le marketing. Si vous avez une activité en ligne, votre site internet sera la vitrine de votre entreprise. Si vous avez un commerce ou un établissement physique, votre site sera votre principal canal de marketing en ligne, permettant de faire connaître votre entreprise et d’attirer les clients vers votre espace physique.
Aujourd’hui, les plateformes de création de sites rendent la création d’un site internet plus simple que jamais. En créant votre site avec Wix, vous accédez à plus de 800 templates conçus par des professionnels, adaptés à tous les types d’entreprises. Les options de personnalisation avancées de Wix vous permettent de modifier chaque modèle selon vos envies grâce à un éditeur facile à utiliser par glisser-déposer, ainsi que des outils assistés par l’IA. Consultez notre article pour en savoir plus sur l’utilisation de l’intelligence artificielle des entreprises.
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FAQ : Comment créer une start up ?
Peut-on créer une start up sans argent ?
Bien qu'il soit difficile de créer une start-up sans moyen financier, il existe des ressources comme le "love money" et le financement participatif qui peuvent aider à débuter.
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