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Qu’est-ce qu’un TLD ? Notre guide d’introduction aux domaines de premier niveau

Dernière mise à jour : 12 oct.


Texte "newave.com" en blanc sur fond bleu avec motifs ondulés. Extensions de domaine (.biz, .org, etc.) listées verticalement à droite.


Lorsque l’on veut créer un site Internet il est important d’en apprendre d’avantage sur les domaines de premier niveau.Le domaine de premier niveau (TLD), également appelé « extension de domaine », de votre site joue le rôle de carte d’identité numérique. Il résume en quelques lettres les principales caractéristiques de votre projet Web, et influence fortement la façon dont vos visiteurs perçoivent votre marque. Ainsi, une fois que vous avez choisi un nom de domaine (n’hésitez pas à consulter notre article Qu’est-ce qu’un nom de domaine), il est important de connaître la signification d’un TLD et d’en découvrir les différentes catégories, afin de choisir l’extension la plus adaptée à votre site.


L’un des plus grands défis lorsque l’on apprend comment créer un site Internet, c’est de trouver le nom de domaine idéal. Mais une étape tout aussi cruciale arrive juste après : choisir la meilleure extension de domaine pour l’accompagner. Ces chaînes de lettres, que l’on appelle « domaines de premier niveau » (ou TLD), jouent un rôle bien plus important qu’on ne l’imagine dans la réussite d’un site Web.



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Récap :


Un TLD (Top-Level Domain), ou domaine de premier niveau, est l’extension à la fin d’un nom de domaine (ex. .fr). Il agit comme une carte d’identité numérique, influence la perception de votre site et joue un rôle clé dans le DNS.


Il existe plusieurs types de TLD :


  1. gTLD (génériques) : ouverts à tous, ex. .com, .org, .net, ou des extensions récentes comme .paris, .shop, .tech.

  2. sTLD (sponsorisés) : gérés par des organisations spécifiques, ex. .edu, .gov, .museum.

  3. ccTLD (code pays) : liés à un pays, ex. .fr, .us, .de.

  4. TLD d’infrastructure : .arpa, réservé à l’infrastructure Internet.

  5. tTLD (réservés) : utilisés pour tests ou documentation, ex. .test, .localhost.

  6. TLD non officiels : hors ICANN, souvent liés au Web3, ex. .eth, .metaverse.


Impact SEO :

  • Les ccTLD aident au référencement local.

  • Un TLD clair et professionnel peut améliorer le taux de clics et la crédibilité.

  • Certains TLD renforcent la pertinence thématique (ex. .tech pour la tech).


En résumé, choisir le bon TLD est crucial pour la visibilité, la crédibilité et la stratégie globale de votre site Web.


En savoir plus  :



La signification d’un TLD ou domaine de premier niveau


Également appelé « domaine de premier niveau », un TLD (Top-Level Domain) correspond à la partie située à l’extrémité droite d’un nom de domaine, juste après le dernier point. Par exemple, dans « wix.fr », le « .fr » est le TLD. Appelés aussi « extensions » ou « suffixes de domaine », les TLD permettent d’identifier certains éléments d’un site Web, tels que sa vocation, son propriétaire ou sa zone géographique. À titre d’exemple, un domaine en « .edu » est réservé aux établissements d’enseignement supérieur, « .org » correspond aux organisations et « .gov » aux entités gouvernementales.


Les TLD sont essentiels au fonctionnement du DNS (Domain Name System), le système qui sert à convertir les noms de domaine en adresses IP. Lorsque vous saisissez un domaine comme « google.com », c’est le serveur du TLD qui oriente votre requête vers la bonne destination.

Le concept de TLD est apparu avec l’ARPANET dans les années 1960, afin de simplifier la mémorisation des adresses IP. Ce n’est qu’au début des années 1980 que les domaines de premier niveau ont vu le jour, accompagnés de la catégorisation structurée que l’on retrouve aujourd’hui lors de l’enregistrement d’un nom de domaine. Chaque TLD dispose de son propre registre, géré par une organisation dédiée, elle-même placée sous la supervision de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN).




Les différents types de domaines de premier niveau


Maintenant que vous connaissez la signification d’un TLD, vous devez comprendre les différents types de domaines de premier niveau. L’ICANN classe les domaines de premier niveau (TLD) en différentes catégories, en fonction de la finalité du site, de son propriétaire ou de sa localisation géographique.


Officiellement, on distingue six types de TLD :




01. Les domaines génériques de premier niveau (gTLD)


Les domaines génériques de premier niveau, ou « gTLD », sont les extensions de domaine les plus populaires et les plus connues, et sont généralement ouverts à l’enregistrement pour tous. 

Bien que la longueur maximale d’un TLD puisse atteindre 63 caractères, la plupart des gTLD sont composés de deux à trois lettres. Ce sont quasiment tous les domaines qui ne sont pas associés à un pays et sont dits « génériques », car dans les années 1980, on distinguait simplement les TLD liés à une zone géographique des autres, d’où le terme « générique ».


Parmi les sept gTLD originaux, seuls trois restent aujourd’hui totalement ouverts à l’enregistrement : 

  • .org : pour les sites commerciaux

  • .com : pour les organisations

  • .net : pour les réseaux et prestataires techniques


Plus récemment, l’ICANN a permis aux entreprises de déposer des extensions de domaine réservées aux détenteurs de marques, ce qui a considérablement élargi la liste des domaines génériques de premier niveau. On parle alors de « Brand TLD » ou « extensions de marque ».

Ces domaines sont exclusivement gérés par les détenteurs de la marque concernée, offrant ainsi des opportunités uniques de branding et de sécurité en ligne pour leurs clients. Parmi les gTLD les plus connus, on retrouve :


  • .leclerc

  • .google

  • .bnpparibas : pour la banque française

  • .alsace : pour les sites de la région


Les usages les plus courants des domaines génériques de premier niveau incluent :

  • .info : pour les plateformes d’information

  • .biz : pour les entreprises et activités commerciales

  • .co : pour les sociétés et startups

  • .store : pour les commerces en ligne (e-commerce)

  • .shop : pour les boutiques en ligne

  • .me : pour les sites personnels ou le personal branding

  • .digital : pour les services liés au digital

  • .design : pour les designers graphiques et industries créatives

  • .blog : pour les blogs

  • .tv : pour les contenus et sites liés à l’audiovisuel et au divertissement

  • .photos : pour les sites dédiés à la photographie et au visuel

  • .site : pour une grande variété de sites Internet

  • .website : pour tout type de site web

  • .company : pour les entreprises et sociétés commerciales

  • .tech : pour toute activité liée à la tech ou à l’innovation

  • .fitness : pour les entreprises du sport, du bien-être et de la remise en forme

  • .email : pour les sites liés aux services de messagerie

  • .live : pour les plateformes de streaming, de contenus en direct ou d’événements live

  • .land : pour les agences immobilières ou les sites liés à la propriété

  • .top : pour un nom de domaine unique et mémorable

  • .fun : pour transmettre une image ludique et dynamique

  • .studio : destiné aux studios, designers, photographes ou coachs sportifs

  • .directory : pour les plateformes qui organisent et classent du contenu

  • .solutions : pour les sites apportant des solutions à leurs clients

  • .space : pour les sites innovants ou offrant un large éventail de services


En 2011, l’ICANN a approuvé une évolution majeure du système de noms de domaine, élargissant le nombre de gTLD officiels de 22 à plus de 1 200. Ces nouvelles extensions, appelées « New gTLDs » incluent par exemple : 


  • .paris

  • .contact

  • .wow 


Pour consulter la liste complète des domaines de premier niveau, rendez-vous sur la base de données de l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority), une branche de l’ICANN.





02. Les domaines sponsorisés de premier niveau (sTLD)


Comme leur nom l’indique, les domaines sponsorisés (ou « parrainés ») de premier niveau sont un type de domaines de premier niveau qui sont proposés et supervisés par des organisations privées. Ces entités peuvent être des entreprises, des agences gouvernementales ou d’autres types de groupes organisés, et sont responsables du fonctionnement et des politiques du sTLD en fonction de caractéristiques ethniques, géographiques, techniques ou autres.


Contrairement aux gTLD, la liste des sTLD reste restreinte. Certains existent depuis les premières extensions des années 1980 (comme .edu, .gov ou .mil), tandis que d’autres ont vu le jour plus récemment. Notez qu’en France, on utilise uniquement des gTLD ou des ccTLD.

Parmi les sTLD les plus connus, on trouve notamment :


  • .edu : réservé aux établissements d’enseignement supérieur

  • .gov : réservé aux agences gouvernementales des États-Unis

  • .aéro : réservé au secteur aérien

  • .museum : réservé aux musées

  • .travel : pour les acteurs de l’industrie du voyage





03. Les domaines de premier niveau de code de pays (ccTLD)


Les ccTLD (« domaines de premier niveau de code pays » ou « domaines de premier niveau nationaux ») correspondant à des pays ou territoires spécifiques, identifiés par un code de deux lettres. Aujourd’hui, il existe plus de 300 ccTLD et chaque extension nationale possède un gestionnaire dédié, veillant au respect des politiques locales ainsi qu’aux normes culturelles, linguistiques et juridiques régionales.


Outre les entreprises et particuliers locaux, les ccTLD sont fréquemment utilisés par de grands groupes internationaux qui souhaitent opérer des sites Web régionaux en toute autonomie. Dans ce cas, l’extension du domaine national remplit le même rôle qu’un sous-domaine classique. 


À noter : si vous souhaitez choisir un ccTLD pour votre site, vérifiez bien que le bureau d’enregistrement choisi propose cette extension, car ce n’est pas toujours le cas.


En 2012, l’ICANN a introduit les premiers ccTLD utilisant des caractères non latins dans la racine du système DNS. Ces extensions internationalisées, appelées « IDN ccTLD », permettent dorénavant d’enregistrer des noms de domaine dans des langues comme l’arabe, le chinois, l’hébreu ou le cyrillique.


Parmi les ccTLD les plus connus, on retrouve :

  • .us : pour les États-Unis

  • .es : pour l’Espagne

  • .fr : pour la France

  • .it : pour l’Italie

  • .com.br : pour le Brésil

  • .de : pour l’Allemagne

  • .ca : pour le Canada

  • .nl : pour les Pays-Bas

  • .ch : pour la Suisse

  • .mx : pour le Mexique

  • .co.uk : pour le Royaume-Uni

  • .be : pour la Belgique

  • .in : pour l’Inde





04. Les domaines d’infrastructure de premier niveau (ARPA)


Cette catégorie particulière ne comprend qu’un seul TLD : l’Address and Routing Parameter Area (ARPA). L’extension .arpa est gérée directement par l’IANA pour le compte de l’Internet Engineering Task Force (IETF), sous la supervision de l’Internet Architecture Board (IAB). Elle est strictement réservée à des usages techniques liés à l’infrastructure du Web et n’est pas destinée à des sites ordinaires.





05. Les domaines de premier niveau réservé (tTLD)


Les tTLD (« domaines de premier niveau réservé » ou « domaines de test de premier niveau ») sont réservés à la documentation et aux tests locaux. Ils ne peuvent pas être installés dans la zone racine du système de noms de domaine (DNS). Selon l’IETF, la réservation de ces extensions vise à éviter tout risque de conflit ou de confusion avec les domaines publics.


Il existe quatre tTLD :

  • .example : utilisé comme espace réservé ou variable d’exemple

  • .invalid : pour représenter des noms de domaine invalides

  • .localhost : destiné à un usage en réseau local

  • .test : réservé aux essais et tests techniques





06. Les domaines de premier niveau non officiels


Les domaines de premier niveau non officiels ne sont ni régulés ni gérés par l’ICANN. Ce type de TLD est vendu et administré par des entreprises privées ; ils ne figurent donc pas dans le système officiel des noms de domaine et ne peuvent être utilisés que sur un réseau spécifique ou via un DNS privé.


L’un des exemples les plus connus aujourd’hui est le « .eth », qui sert d’adresse accessible à l’écosystème Ethereum. D’autres extensions populaires incluent : .metaverse, .moon, .token ou .chain.

La montée en puissance de ces « quasi-domaines » s’explique principalement par l’évolution du Web3, des technologies blockchain et la volonté croissante de construire un réseau décentralisé.


Il est important de garder à l’esprit que, même s’ils peuvent sembler ludiques, les domaines de premier niveau non officiels ne fonctionnent pas toujours comme des adresses Web classiques et peuvent poser des problèmes de compatibilité.


Bon à savoir : Avec le forfait Premium Wix, en plus de profiter d’un hébergement Web gratuit, vous bénéficiez d’une extension de domaine de premier niveau pour protéger votre marque !





L’impact des domaines de premier niveau sur le SEO


Comme vous le savez probablement, choisir un nom de domaine est une étape importante lors de la création d’un site Web. Cependant, il est également essentiel de ne pas sous-estimer l’impact des domaines de premier niveau sur le SEO. Bien qu’il ne soit pas déterminant, le domaine de premier niveau peut influencer le référencement naturel de plusieurs manières :


  • La pertinence géographique : les domaines de premier niveau de code de pays, tels que « .fr » ou « .it », permettent aux moteurs de recherche d’identifier la zone géographique visée par un site.

  • L’impact sur le CTR ou « taux de clics » : un TLD clair et professionnel peut encourager davantage de clics depuis les résultats de recherche.

  • La pertinence des mots-clés : en utilisant des TLD clairs et professionnels, comme « .tech », vous pouvez renforcer la pertinence perçue pour certaines recherches.

  • La crédibilité et la confiance : les TLD les plus connus, tels que .com ou .fr, sont souvent perçus comme plus fiables par les internautes.


Astuce : maintenant que vous connaissez la signification d’un TLD, pourquoi ne pas structurer votre site Internet ? Consultez notre article Qu’est-ce qu’un sous-domaine pour en savoir plus !




 
 

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