Se lancer en freelance c’est toute une aventure… à la fois excitante (#aurevoirprésident), mais aussi intimidante avec beaucoup de nouveautés et responsabilités ! Sur le papier, c’est très simple : vous avez des compétences, des entreprises ont besoin de vos services et elles vous paient en retour…
En pratique, c’est un peu plus compliqué et vous avez sûrement de nombreuses questions à résoudre comme :
Quand dois-je me lancer ?
Est-ce que je dois me lancer dans mon métier actuel ou alors me reconvertir dans un « métier porteur » ?
Quel genre d’entreprises créer et à quel moment ?
Est-ce que je ne vais pas me sentir seul dans ma vie pro ?
Quand quitter mon emploi ?
Dois-je créer un site d'entreprise ?
Commencez par créer un site web de freelance avec Wix puis découvrez les conseils d'expert d'Ambroise Debret pour devenir un freelance aguerri.
Ambroise Debret, freelance depuis 2013 (déjà 11 ans) a augmenté ses tarifs de 2 € de l’heure à +200 € aujourd’hui, et accompagné plus de 600 freelances à se lancer en freelance ou à devenir digital nomad.
Depuis quelques années, il a aussi recruté des freelances pour l’aider dans son activité de coach pour freelances. Il est donc non seulement freelance, mais aussi client et connait les deux rôles de la relation.
Dans cet article, il vous explique tout ce qu'il faut savoir pour se lancer !
10 conseils à savoir avant de se lancer en freelance
Se lancer le plus tôt possible (et mettre KO le syndrome de l’imposteur)
Le plus gros regret des freelances déjà lancés ? C’est de ne pas s’être lancé plus tôt.
Le plus gros problème des futurs freelances, c’est que la plupart ne se lanceront jamais… et pour eux, cela restera un rêve sur lequel ils procrastineront jusqu’à la retraite.
Et je vais être franc : en freelance, tant que vous n’avez pas de clients, c’est une passion, pas un business. Alors comment concrétiser son projet ? C’est simple : passez à l’action pour trouver vos premiers clients.
En général, c’est là qu’apparait le syndrome de l’imposteur. Vous savez cette petite voix qui vous dit « Mais tu es qui pour proposer tes services ? Tu es sûr que tu vas faire du bon travail ? ». Ce syndrome est terrible et tue plus de projets freelances que l’administratif.
La solution pour dépasser le syndrome de l’imposteur : passer à l’action petit à petit.
Pour faire simple, si vous ne parlez pas tous les jours de votre activité freelance à votre réseau ou à de futurs prospects, vous procrastinez probablement.
OK, mais qui contacter et comment ?
2. Mettre son réseau à profit
Et avant que vous disiez « Il est sympa Ambroise, mais moi je n’ai pas de réseau », si : tout le monde a un réseau.
Votre réseau n’est pas forcément constitué de contacts pros ou de futurs clients potentiels. C’est plutôt toutes les personnes que vous connaissez et qui vous connaissent. Idéalement, avec qui vous avez collaboré sur des projets, professionnels et personnels.
Par exemple, vos coéquipiers de foot, vos amis de lycée ou d’études, votre famille proche et éloignée… sont votre réseau. Et leur réseau est aussi votre réseau !
Par exemple, vous vous lancez comme community manager en freelance. Vous en parlez à votre cousin Pierre lors d’une réunion de famille. Deux semaines plus tard, Pierre est chez le coiffeur et entend le coiffeur parler avec un client qui a une agence immobilière et qui se veut se développer sur Instagram. Pierre pense à vous, lui parle de votre activité et lui donne votre contact. Boom : un prospect chaud pour vous !
Le truc magique avec le réseau, c’est que vous vous connaissez déjà, et avez déjà une relation de confiance. Et c’est 100 fois plus facile de commencer par là que d’aller démarcher des inconnus.
3. Ne pas créer son entreprise avant d’avoir trouvé son premier client
Une des premières erreurs que font les nouveaux freelances en France, c’est de créer leur micro-entreprise dès qu’ils se lancent.
Le problème, c’est que :
A. Vous commencez par une tâche administrative, ce qui n’est pas le plus motivant (et la phobie de pas mal de monde)
B. Vous réduisez vos aides au lancement en Freelance
Mon conseil pour bénéficier du maximum d’aide lors de votre lancement (ACRE, etc.) : ouvrez votre micro-entreprise seulement au moment où vous avez un client prêt à payer. Vous pourrez simplement envoyer votre première facture avec la mention « Siret en cours d’obtention ».
Autre point : votre situation personnelle est peut-être différente, alors considérez le portage salarial pour potentiellement garder vos droits de chômage et de salarié.
Astuce : Une fois votre premier client trouvé, consultez les différentes formes juridiques d'une entreprise pour faire le bon choix.
4. Se lancer dans son domaine (si votre métier peut se faire en freelance)
À la question « Dans quel métier me lancer en freelance », je réponds toujours qu’il est préférable de se lancer dans le même métier que celui que vous aviez récemment. Vous avez de l’expérience et une expertise, il sera donc beaucoup plus facile de vous vendre et de convaincre des clients de faire appel à vos services.
Si vous souhaitez vous reconvertir, faites-le plutôt dans un deuxième temps, après vous être lancé.
Astuce : Consultez 56 idées de métiers pour travailler à son compte.
5. Si le métier n’est pas faisable en freelance, commencer en tant que freelance généraliste
C’est le cas de beaucoup de freelances que j’accompagne et c’est tout à fait possible. Et pas besoin de diplôme pour être crédible. En fait, se former pour se rassurer est un type de procrastination : le procrastilearning.
Mon conseil : ne vous formez pas tout de suite à un métier digital. C’est un mode de penser « salarié » et classique de se dire qu’il faut avoir appris un métier et avoir un diplôme avant d'exercer.
À la place, considérez de vous lancer en tant que freelance généraliste et testez plusieurs métiers selon les besoins de vos clients. Vous allez être payé à apprendre, vous allez pouvoir tester de nombreux domaines et constituer un portfolio de témoignages d’avis de clients satisfaits.
Ensuite, une fois que vous avez trouvé votre vocation freelance : formez-vous sur ce métier.
Astuce : Consultez les meilleures idées de business en ligne pour vous inspirer.
6. Proposer des missions tests gratuites pour faire décoller votre activité
Le premier réflexe des nouveaux freelances est de penser tout de suite à facturer le plus possible leurs premiers clients. Mais sans expérience en freelance, c’est souvent se tirer une balle dans le pied. Vous commencez de zéro en freelance, il faut donc « remonter l’échelle ».
Le mieux pour prouver votre valeur à un futur client ? Lui proposer de tester vos services.
C’est un peu comme les échantillons au marché : on vous fait goûter un fromage et vous avez envie de l’acheter !
Au pire du pire ? Vous aurez pris de l’expérience, vous construisez votre portfolio et vous pourrez demander un témoignage à ce client s’il est satisfait.
Je conseille aussi de faire des missions tests pour de gros noms d’ONG, comme la Croix-Rouge, afin de booster votre crédibilité.
7. Récolter des témoignages auprès de votre réseau
Oui oui, auprès de vos (anciens) collèges ou camarades de classe, et même pourquoi pas vos coéquipiers de sport.
Concrètement, un futur client veut s’assurer de deux choses avant de travailler avec vous :
Que vous maîtrisez votre sujet.
Que c’est agréable de travailler avec vous. Le business, c’est entre humains que ça se passe.
Donc toute personne qui est prête à parler « en bien » de vous pour vous aider est bonne à prendre pour le deuxième point. Par exemple, un coéquipier de foot qui affirme que vous n'avez jamais raté aucun entraînement et que vous êtes un team-player est un point positif pour un prospect.
Deux conseils pour les récolter : proposez un échange de recommandation (sur LinkedIn par exemple) et pré-écrivez le témoignage pour la personne (vous savez mieux ce que vous voulez mettre en avant et vous allez leur faciliter la tâche).
8. Ne pas (trop) retarder la création d’un logo, d’un site et de cartes de visite au tout début
Au risque de me répéter : si vous n’avez pas de clients, vous n'avez pas d’activité. Votre temps est donc mieux investi d’abord pour trouver vos premiers clients ou des missions tests.
Avoir un site, un logo, etc. est très important, notamment pour faire monter votre crédibilité et faire en sorte que des prospects puissent vous trouver en ligne.
Au début : focus sur le contact de prospects et votre profil LinkedIn.
Ensuite, vous pourrez facilement créer votre site !
Astuce : Utilisez Wix pour créer un logo gratuitement et facilement et créez un site web qui vous ressemble, notamment grâce à un générateur de site web IA innovant et découvrez le site pour auto-entrepreneur qu'il vous faut.
9. S’entourer d’indépendants bienveillants et demander de l’aide
Être freelance n’est pas forcément une activité solitaire… au contraire, c'est dommage de ne pas être entouré d’un réseau de potes et de collaborateurs freelances !
Je vous recommande donc de vous créer cet entourage bienveillant le plus tôt possible, ou d’en rejoindre un. Un des éléments cœur de mon programme d’accompagnement pour Freelances Freemote est la communauté de 600 freelances actifs tous les jours qui s’entraident au quotidien, s’échangent des missions et se boostent.
10. Ne pas se lancer en freestyle : suivre une méthode qui a fait ses preuves
Si vous deviez courir un marathon dans un an, comment vous prépareriez-vous ?Dans votre coin en suivant votre intuition ? Ou alors avec un plan d’entraînement préparé pas des pros qui ont déjà couru plein de marathons et coaché d’autres personnes ?
C’était rhétorique :) En freelance, c’est un peu différent parce qu'il s’agit d’une activité plus complexe et plus impactant dans votre quotidien. Alors qu’une fois votre marathon couru, c’est fini.
Le freelancing, c’est votre future carrière ! Et selon moi, ça vaut le coup de se donner toutes les chances et de se simplifier la vie en suivant une méthode qui a fait ses preuves. Vous n’aurez pas 17 chances de vous lancer en freelance, alors faites-le de la meilleure façon possible !
Conclusion
Avec ces 10 points, vous avez des bases bien solides pour commencer votre aventure freelance de la bonne façon ! (Même s’il est physiquement impossible de vous résumer 11 ans d’expérience et des dizaines d’heures de formation en un article.)
Par Ambroise Debret, Formateur pour indépendants (freelance et nomades), Consultant en growth marketing et Digital Nomad. LinkedIn I Instagram I YouTube I ambroisedebret.com